« MON CLUB DE SPORT SE MET AU VERT: UNE TENDANCE VERTUEUSE DANS UN MILIEU PAS TOUJOURS EXEMPLAIRE – LE PARISIEN »

©️ Christian Peoc’h

Le club s’est autorisé une petite entorse à sa politique en matière de déplacements le week-end dernier, pour un match joué près de Lens (Nord). «Quelques joueuses ont eu des obligations professionnelles tardives, vendredi, explique Louise Narbonne, capitaine et passeuse du REC Volley. Nous avons dû faire l’aller-retour depuis Rennes dans la journée de samedi. On a donc voyagé en minibus et pas en train, pour une fois. » Il serait mesquin d’en vouloir au REC Volley, l’un des clubs les plus attentifs à son bilan carbone en France.

Le Rennes Étudiants Club fait partie d’une catégorie d’associations encore minoritaires dans le paysage sportif hexagonal — mais forte de plus en plus d’adhérents — pour qui la défense de l’environnement est presque aussi importante que les résultats compétitifs. Au REC Volley, on privilégie systématiquement les déplacements en train pour les matchs et les transports en commun — offerts aux licenciés pro et semi-pro —, ou le vélo pour venir aux entraînements.

« L’équipe masculine vient tout juste de réussir à négocier un changement de date dans leur calendrier sportif, poursuit Louise Narbonne. Ils ont enchaîné deux matchs à l’extérieur dans la même semaine, l’un contre Montpellier, et l’autre contre Martigues, afin d’éviter de faire deux déplacements dans la même région, et donc de limiter leur empreinte carbone. »

Le Parisien