Volley. Élite : « On a tous appris à être pros » : Hallé et le REC concentrés sur les playoffs

Le libero de Rennes retient beaucoup de positif de l’expérience de l’équipe à ce niveau. Tout en souhaitant remonter en Ligue B. Le REC reçoit Grenoble, en playoffs d’Élite masculine, samedi 12 avril (19 h).

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Mattéo Hallé : « La pression est forte, on n’a pas le droit à l’erreur. Mais c’est plus une motivation supplémentaire. » | YANNICK GIRAUD

Retour à l’élite masculine et ses playoffs pour le REC. Après leur victoire en Coupe de France fédérale, dimanche 6 avril, les joueurs de Rennes reçoivent Grenoble, samedi 12 avril (19 h). Le libero Mattéo Hallé affirme que les Rennais sont prêts à se concentrer à nouveau sur l’objectif Ligue B. Entretien.

Avez-vous fêté la première Coupe de France fédérale remportée par le REC le week-end dernier ?

Oui, on a beaucoup fêté ça, après le match et le soir. Ensuite, on a eu deux jours de repos bien mérités en début de semaine. C’est un titre qui nous tenait à cœur, ça reste une Coupe de France. C’était un objectif du club, on s’est tous pris au jeu très vite. Quand j’étais plus jeune, j’avais gagné les Volleyades sur le plan national. Mais c’est ma première Coupe de France, j’ai déjà perdu quelques finales chez les jeunes. Ça fait du bien cette fois-ci de l’emporter. Pour nous, ça restera au palmarès, mais ça n’a pas été facile.

La notion de groupe n’est pas qu’un leurre au REC. Est-ce une des clés de la réussite ?

On s’entend tous très bien, il n’y a pas de soucis à l’intérieur de l’équipe. De base, on est tous plus ou moins potes. Le fait de devoir remonter, d’avoir un objectif commun et clair, nous a beaucoup soudés. D’un point de vue relationnel, comme on a tous à peu près le même âge, ça nous aide. En même temps, comme on est très jeunes, ça peut être vécu comme un handicap. Mais comme on a gagné en maturité et en expérience, ça ne se voit pas.

En fin de saison dernière, vous avez été propulsé libero titulaire en Ligue B. Comment cela s’est-il passé ?

C’était un peu tout ou rien, mais ça s’est bien passé. Au final, je l’ai bien vécu. De l’Élite avenir masculine, où j’évoluais, à la Ligue B, j’avais le niveau pour tenir la baraque. Quand on joue à l’échelon supérieur, on élève son potentiel car tout le monde est meilleur autour de soi. Comme il y a plus d’enjeux, on est plus concentré. L’environnement aide à être meilleur. C’était une belle expérience que j’ai envie de répéter au plus vite.

Quel regard jetez-vous sur cette saison en Élite ?

C’est très différent de l’an passé. Entre la Ligue B et l’Élite, les conditions de jeu ne sont pas les mêmes, surtout à l’extérieur, ce n’est pas toujours évident. En Ligue B, on avait l’habitude d’avoir des standards qui ne se retrouvent pas en Élite. Malgré tout, le niveau est bon, ce n’est pas évident, notamment à mon poste. Mais ça reste intéressant. Techniquement et mentalement, on a tous appris à être pros, à rester fort, à ne rien lâcher, et à remporter tous les matches. Et si on était resté en Ligue B, on n’aurait pas connu ça.

Le REC est premier des playoffs, en compagnie d’Harnes. Êtes-vous confiant pour la remontée ?

On arrive sur des matches qui vont être tous décisifs. L’enjeu n’a jamais été aussi grand. La pression est forte, on n’a pas le droit à l’erreur. Mais c’est plus une motivation supplémentaire. Plusieurs choses se mélangent, on a tous envie de remonter. Avec la victoire en Coupe, on s’est encore prouvé qu’on avait une bonne équipe. En championnat, on doit montrer qu’on peut aller jusqu’au bout, aussi.