Volley-ball. Élite féminine (playdowns) : Louise Narbonne dans la continuité au REC
La capitaine du REC Louise Narbonne joue au club depuis cinq ans. L’occasion de tirer un premier bilan, sans savoir de quoi demain sera fait. Alors que Rennes se déplace à Saint-Jean-d’Illac, samedi 12 avril (20 h).

Louise Narbonne : « Rennes, une ville superbe, où il y fait bon vivre. » | YANNICK GIRAUD
« Cela fait maintenant cinq ans que Louise Narbonne foule le parquet de la salle Colette-Besson, à Rennes. La capitaine demeure la seule de cette époque à s’être installée dans la durée, une continuité assez rare à ce niveau selon elle : Dans notre milieu, il existe deux catégories de joueuses, détaille-t-elle. Celles qui sont pros, et qui ont donc des contrats assez courts, souvent sur une saison. Pour les autres, en études ou qui travaillent, ont un double projet, elles ont tendance à rester plus longtemps. Comme je figure dans ce second cas de figure, je m’établis sur la durée. Dans mon ancien club, à Clamart, j’étais restée durant huit années.
« Yann Chubilleau fait plutôt l’unanimité »
Dans ce second cas de figure, les exemples ne manquent pas au REC, avec des éléments tels que Chrystelle Chotard, Floriane Prévert, ou Lénaïg Le Moigne, qui ont fait les beaux jours de l’équipe féminine. Tant en région parisienne, où j’étais avant, qu’à Rennes, ces grandes villes attirent beaucoup les jeunes qui veulent suivre des études ou travailler car il y a de quoi faire, reprend Narbonne. En Élite féminine, par exemple, nombre de joueuses se retrouvent dans ce genre de situation, c’est une certaine stabilité pour les clubs. De toute façon, on ne renouvelle jamais une formation à 100 %. De chaque côté, c’est gagnant-gagnant. Quand on est bien à un droit, on veut continuer.
Puisque la capitaine rennaise compte donc cinq saisons au REC, elle peut déjà tirer un premier bilan. C’est une belle expérience, j’ai rencontré des personnes intéressantes ici, sourit-elle. J’ai une bonne relation avec le coach, Yann Chubilleau. C’est intéressant de savoir qu’il n’y aura pas de changements incessants d’entraîneur, encore plus quand ça se passe bien avec lui. Il fait plutôt l’unanimité auprès du groupe, et en même temps, c’est un atout pour les filles qui viennent de savoir que ce sera lui à la tête de l’équipe. Techniquement, il apporte des entraînements de qualité, c’est très varié. Personnellement, je prends toujours plaisir à aller aux séances, alors qu’avec d’autres, je pouvais me lasser. Humainement, c’est quelqu’un de bien qui respecte tout le monde et qui discute beaucoup, et de tout. Au quotidien, ça se passe bien.
Au REC une sixième année ? « Je ne sais pas encore »
Au-delà de la relation nouée avec Yann Chubilleau, Louise Narbonne apprécie aussi les liens avec les gars de l’Élite masculine. Elle met également en avant le cadre de vie, une ville superbe, où il y fait bon vivre »,
une nouvelle chose positive.
Le seul bémol qu’elle apporte vient d’un groupe qui n’est pas composé uniquement de professionnelles. Cela se ressent sur nos performances, ça peut être pénalisant, on ne met pas toutes les chances de notre côté. Comparé à nos adversaires, ça s’avère compliqué quelques fois.
Malgré tout, le REC repartira une nouvelle fois en deuxième division féminine en 2025-2026. Avec ou sans Louise Narbonne ? Je ne sais pas encore »,
s’interroge-t-elle.