Volley-ball. « Un  savoir-faire reconnu » : le REC, un Final Four de Coupe de France à la maison

Le REC reçoit Caudry, ce samedi 5 avril (20 h), Caudry lors du Final Four de Coupe de France. Pour l’occasion, les Bretons organisent à Rennes les deux demi-finales, Conflans contre Hyères/Pierrefeu de l’autre côté du tableau. Éric Hallé, manager général du REC, explique les raisons de cet accueil. Un avantage pour décrocher un premier titre cette saison, en attendant peut-être plus.

De quelle manière avez-vous obtenu l’organisation de ce final four de la Coupe de France fédérale ?

La fédération française a fait un appel à candidature parmi les quatre équipes qualifiées. On a donc envoyé un dossier répondant au cahier des charges. On avait l’obligation d’héberger les qualifiés et d’assurer leur restauration. Il fallait aussi que le lieu de compétition réponde à certains éléments. Après, je ne connais pas les critères d’attribution qui nous ont permis d’empocher la mise.

Vous avez disposé de peu de temps pour mettre en place l’épreuve. Comment avez-vous empoché la décision ?

Oui, ça a été un peu compliqué puisqu’on a eu moins d’un mois, les quarts de finale ayant eu lieu le 8 mars. Heureusement, on avait l’habitude chez les jeunes avec, par exemple l’an passé, l’organisation des phases finales des centres de formation. Notre savoir-faire est reconnu.

Était-ce important que ces demi-finales aient lieu à Rennes ?

L’objectif n’est pas de gagner de l’argent, mais c’est important de jouer un titre devant notre public. Ça permet surtout d’éviter un déplacement supplémentaire par rapport aux playoffs, et d’accumuler de la fatigue. Parmi les quatre qualifiés, il n’y avait qu’Hyères/Pierrefeu, près de Toulon, qui souhaitait organiser la compétition. Si on avait dû aller là-bas, ça aurait eu un certain coût.

Que retenez-vous du parcours du REC, jusqu’à présent, en coupe ?

À la base, on n’avait pas d’objectif particulier, on ne dispose pas d’un effectif suffisant pour jouer sur plusieurs tableaux. Notre parcours s’est établi au fur et à mesure, avec un premier tour facile à Saint-Barthélemy qui évolue en N3. Ensuite, contre Cesson Saint-Brieuc, le derby fut plus équilibré, mais on avait envie de l’emporter pour rester symboliquement en haut du panier en Bretagne. Et à Arles, on a joué à fond pour aller en demi-finale.

Et sur ces demi-finales, quel est le niveau de vos trois adversaires ?

Caudry, qu’on affronte ce soir, ne réalise pas une bonne saison dans l’autre poule d’élite. Mais les Nordistes viennent de se renforcer avec Nicolas Maréchal, ancien international français, ainsi qu’avec le pointu de Royan qui jouait en Ligue B. Avec ces deux apports, c’est difficile de se positionner sportivement, mais le match devrait être équilibré. Hyères/Pierrefeu est une équipe qui monte de N2. Elle compte dans ses rangs des joueurs qui ont été dans des formations pros. Conflans a réalisé une belle seconde partie de saison, et on a eu du mal à l’emporter là-bas samedi dernier.

Un doublé Coupe-championnat aurait de la gueule, non ?

Oui, absolument ! Même si notre ambition première est de remonter en Ligue B, on ne se privera pas d’un succès en coupe, aussi. Au-delà d’un titre, il permettrait à notre groupe, très jeune, de prendre de l’expérience, ça serait un vrai bonus. Ce n’est jamais donné à qui que ce soit de pouvoir remporter deux trophées sur une saison.

L’autre demi-finale oppose Conflans à Hyères/Pierrefeu ce samedi à 17 h. Demain dimanche, petite finale à 11 h, et finale à 14 h.