Volley-ball. Le REC s’invite en finale de Coupe de France fédérale

Ce sera une finale inédite ce dimanche 6 avril entre le REC et Hyères/Pierrefeu. C’est la première fois qu’une équipe de Nationale 2 se retrouve à ce stade de la compétition, après avoir éliminé trois formations d’élite masculine. Pour autant, Olivier Bouvet, le coach rennais, ne s’inquiète pas outre mesure, même s’il ne mésestime pas cet adversaire :  ça n’a rien à voir avec de la N2, c’est un groupe qui a été construit pour monter rapidement, ce qu’il va faire en fin de saison. Il serait déjà très bien placé à ce niveau. Chaque joueur a entre 15 et 20 ans de plus que nos jeunes, avec le libero, Peironet qui a joué en Ligue A, comme le passeur, Gnenegbe qui se situait entre la Ligue A et la Ligue B. Il ne faut pas oublier non plus le réceptionneur-attaquant, Ulmann, vice-champion de France de beach-volley, et un autre élément qui a été à Sète. C’est un très fort ensemble, qu’il va falloir manœuvrer. 

Joao Lucas Fonseca de retour

Comme le concède le coach adverse, Michaël Lapinta, la différence pourrait se faire sur l’enchaînement des matches auquel Hyères/Pierrefeu n’est pas habitué.  Plus que la fatigue, je pense à la vieillesse des Varois , témoigne Olivier Bouvet. « C’est fort probable que ça se passe ainsi, même si j’espérais que leur rencontre aille au tie-break. Mais nous avons des arguments, le fait d’évoluer à domicile, avec un public qui va nous soutenir. Ensuite, comme j’ai de jeunes joueurs, ils auront bien récupéré pour être très performants. Jouer à 15 h, surtout s’il fait aussi chaud qu’aujourd’hui (hier), peut changer les choses. »

Et l’élément qui pourrait faire la différence s’appelle Joao Lucas Fonseca. Blessé au coude le week-end dernier, le Brésilien n’avait pu apporter toute la puissance de ses attaques à Conflans. Cette fois aligné d’entrée, il a encore montré son savoir-faire, une arme offensive essentielle pour le REC.  Étant donné son hématome, le choc qu’il avait reçu, on n’aurait pas parié en début de semaine qu’il serait présent sur cette demi-finale. Contre Caudry, physiquement, ça allait, puisqu’il a tenu toute la partie. Maintenant, il faut qu’il enchaîne. On verra ce dimanche matin où il en est. Il faudrait que ce soit une bonne surprise car les possibilités pour le remplacer sont minces puisqu’il y a en même temps la coupe de France jeune pour laquelle nos M21 sont qualifiés , conclut Olivier Bouvet.